L’infertilité toucherait 1 personne sur 6 dans le monde, selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Elle désigne l’absence de grossesse après minimum 1 à 2 ans de rapports sexuels réguliers, au sein d’un couple hétérosexuel, sans contraception. Comment se caractérise cette maladie ? Peut-elle toucher les hommes et les femmes ? Comment la détecter et la traiter ? Toutes les réponses vous attendent à la lecture de cet article.
Définition et causes de l’infertilité
Infertilité et stérilité
Au sein d’un couple fertile en âge de procréer, la probabilité d’obtenir une grossesse de façon naturelle, au cours du cycle menstruel, est comprise entre 20 et 25%. Il est donc normal, pour y parvenir, d’attendre plusieurs mois de rapports sexuels réguliers non protégés. L’infertilité peut se comprendre comme la difficulté pour les partenaires, au-delà de 12 mois de tentatives régulières sans utiliser de contraception, de concevoir un enfant. Cela concerne, après un délai de 2 ans, environ 10% des couples.
Comment différencier l’infertilité et la stérilité, 2 termes fréquemment confondus ?
- L’infertilité fait référence à une incapacité d’obtenir une grossesse pendant une certaine durée. Elle ne présente pas de caractère irréversible.
- La stérilité, quant à elle, se définit par l’incapacité totale et définitive pour un couple hétérosexuel, sur l’ensemble de sa vie reproductive, d’avoir un enfant.
Les principales causes de l’infertilité
On peut distinguer :
- l’infertilité primaire, lorsque le couple n’a pas encore d’enfant ;
- et l’infertilité secondaire, quand le couple a déjà eu au moins un enfant auparavant.
La diminution de la fertilité au sein d’un couple proviendrait, dans les trois quarts des cas :
- de la femme ;
- de l’homme ;
- d’une association des deux sexes.
Ainsi, les principales sources des problèmes de fertilité seraient, selon l’Inserm :
- médicales ;
- génétiques ;
- environnementales.
Il faut savoir que, dans 15% à 25% des cas, l’infertilité ne s’explique pas : aucune anomalie n’est détectée.
Infertilité et consultation médicale
En France, selon l’Inserm, approximativement 1 couple sur 8 consulte un jour parce qu’il ne parvient pas à concevoir un enfant.
Les facteurs d’une baisse de la fertilité chez l’homme ou la femme
De nombreux facteurs environnementaux impactent la capacité de reproduction de la femme, de l’homme ou du couple :
- l’âge ;
- le tabagisme ;
- la prise de drogues, notamment de cannabis ;
- le surpoids ainsi que l’obésité ;
- un stress important, en particulier au moment de la fécondation ;
voire l’exposition humaine à des substances toxiques (solvants, pesticides, polluants, perturbateurs endocriniens…) ou à un foyer de chaleur très forte.
Lors d’une première consultation médicale, ce sont ces facteurs qui sont d’abord explorés en présence des deux partenaires du couple.
Les examens médicaux
Les facteurs médicaux et génétiques sont également examinés, tels que :
- un état des lieux gynécologique chez la femme (âge de la puberté, régularité des cycles menstruels, antécédents d’IVG ou de fausses couches, etc.) ;
- un état des lieux de la vie sexuelle du couple (contraception, troubles sexuels…) ;
- l’existence d’une maladie génétique ou d’infertilité dans la famille ;
- l’existence d’une maladie chronique (comme un diabète ou une maladie auto-immune) ;
des antécédents médicaux ou chirurgicaux (IST, fibrome utérin, endométriose, cancer de l’appareil reproducteur, etc.).
Cette consultation médicale permet de confirmer un diagnostic d’infertilité et, soit d’identifier une cause facilement modifiable (liée aux pratiques sexuelles ou au mode de vie, par exemple), soit, de prescrire des examens complémentaires.
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Les traitements et solutions possibles
La fertilité peut baisser sans forcément compromettre les chances, pour un couple, d’avoir un jour des enfants. Parfois, de simples changements d’ordre diététique ou un traitement, spécifique au trouble à l’origine de l’infertilité, peuvent suffire. Le médecin peut également indiquer des traitements hormonaux capables de stimuler l’ovulation. Dans certains cas, la chirurgie peut s’envisager pour rendre possible, soit une procréation naturelle, soit une procréation médicalement assistée (PMA).
En effet, diverses solutions permettent de parvenir à une grossesse sans remédier à ce qui cause l’infertilité ou la stérilité, telles que :
- la procréation médicalement assistée (PMA) ;
- l’insémination artificielle ou intra-utérine (IUU) ;
- la fécondation in vitro (FIV) ;
- le don d’ovocytes ;
- la gestation pour autrui (GPA), interdite en France.
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